Secteur public
11. Marine nationale

La Marine nationale contribue, en mer, à l'effort national de défense et de sécurité par la mise en œuvre opérationnelle des forces armées navales. Elle participe à la stratégie de défense par des missions permanentes et des missions non permanentes.

Missions permanentes :

  • posture permanente « dissuasion » ;
  • posture permanente de sûreté maritime (dont action de l’État en mer). Dans le cadre de la fonction stratégique « protection » : lutte contre les menaces susceptibles de venir de la mer (p. ex. terrorisme, narcotrafic), défense de la souveraineté en mer, maîtrise des risques liés à l’activité maritime (p. ex. prévention des accidents, sauvetage, lutte contre la pollution) ;
  • déploiement permanent de bâtiments participant aux fonctions stratégiques « connaissance et anticipation » et « prévention » : connaissance du contexte, anticipation des évolutions et des crises, autonomie d’appréciation, de décision et d’action, prépositionnement dans des zones d’intérêts stratégiques.

Mission non permanentes :

  • intervention : opérations coercition majeure, de gestion de crise (déploiement lointain d’unités de combat et de soutien dans des délais brefs, avec capacité à durer).

Source : état-major de la Marine.

La Marine conduit depuis 2008 une importante réduction de ses effectifs. Cette déflation se poursuivra jusqu’en 2019 pour faire coïncider les effectifs aux besoins opérationnels définis dans le Livre blanc de 2013 et le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM).

Source : état-major de la Marine

La part prépondérante des officiers mariniers (environ 65% du personnel militaire) résulte du besoin de techniciens de bon niveau à cause du caractère technique des métiers de la Marine. La part de personnel civil, employé principalement dans les services de soutien (service logistique, soutien de la flotte, bases de l’aéronautique navale), se réduit pour atteindre environ 7,5% des effectifs. La réserve opérationnelle (6 400 postes en 2008, 7 100 en 2012), fournit les compléments nécessaires aux périodes de crises ou les spécialistes ponctuellement utiles.

Le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014 prévoit une adaptation du format aux nouveaux enjeux de défense définis dans le Livre blanc 2013. S’agissant de la composante navale, l’effort de renouvellement des équipements est maintenu avec un resserrement du format global à l’horizon 2025. Il vise, pour la Marine, d’être doté principalement de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, six sous-marins nucléaires d’attaque, d’un port-avions avec groupe aérien embarqué, de quinze frégates de premier rang, de trois bâtiments de projection et de commandement (BPC), d’une capacité de guerre des mines, d’avions de patrouille maritime, d’hélicoptères, d’unités légères adaptées au contrôle des espaces marines, ainsi que de moyens logistiques et de commandement.

Source : projet LPM 2014-2019.