Synthèse des DEMF 2013

Economie maritime française 2013

  • Valeur ajoutée : 35,6 milliards d’euros
  • Effectifs : 460 500 emplois
Tableau valeur ajoutée maritime 2013 : 30 milliards d'euros
Répartition VA 2011
Tourisme (%) 49.7
Construction navale (%) 8.1
Produits de la mer (%) 6.6
Transport maritime (%) 8.4
Secteur public (%) 8.3
Parapétrolier offshore (%) 17.1
Autres (%) 1.9
Tableau emploi maritime 2013 : 460 000
Répartition emploi 2011
Tourisme (%) 55.2
Construction navale (%) 9.2
Produits de la mer (%) 8.6
Transport maritime (%) 7
Secteur public (%) 10.4
Parapétrolier offshore (%) 6.3
Autres (%) 3.4

Les activités maritimes en 2013

Tableau les activités maritimes en 2013
2011 (données révisées) 2013
Chiffre d'affaires (M€) Valeur ajoutée (M€) Emploi (personnes) Chiffre d'affaires (M€) Valeur ajoutée (M€) Emploi (personnes)
Secteur industriel 29783 405553 32679 412642
Tourisme littoral 1 2 43400 17100 254200 44700 17700 254000
Produits de la mer 2 2307 40205 2338 39445
Pêches maritimes 1051 559 10517 1095 580 10200
Aquaculture marine 935 506 9732 689 462 9000
Commerce de gros, dont criées et mareyage 3725 434 6145 4304 522 6199
Commerce détail 919 218 2816 580 127 2385
Transformation 3412 590 10995 3646 647 11661
Construction navale 2747 40379 2883 42329
Navires civils et de défense 2 3840 1143 11379 4249 1316 13120
Equipement naval 7 3400 950 17700 3400 950 17700
Réparation navale 2 911 282 4478 1107 296 4960
Construction nautique 2 1238 372 6822 1043 321 6549
Transport maritime et fluvial 2 2332 30402 2989 32051
Transports maritimes et côtiers 12963 461 12577 13674 861 12758
Transports fluviaux 774 234 2983 724 247 3117
Location de navires 3 484 413 24 567 299 101
Assurances maritimes 4 624 154 2069 585 147 1883
Services portuaires maritimes et fluviaux 5 1261 657 8141 1635 888 8864
Manutention portuaire 1260 413 4628 1608 547 5328
Sel marin 2 ND ND ND 241 90 828
Extraction de granulats marins 6 7 67 22 650 75 23 650
Production d'électricité 7 8 NR NR 9718 NR NR 9828
Travaux maritimes et fluviaux 2 1391 757 4056 1421 535 3976
Câbles sous-marins 7 1069 218 1943 542 111 1363
Parapétrolier offshore 7 12500 4300 24000 17550 6100 29000
Secteur public non marchand 9 2944 52073 2940 47911
Marine nationale 2492 43790 2471 39696
Intervention publique 10 165 3901 182 3745
Protection de l'environnement 11 NR 900 NR 900
Recherche marine civile 287 3482 287 3570
Total général 32727 457626 35619 460553
  • 1 Données révisées à partir des comptes du tourisme.
  • 2 Emploi mesuré en équivalents temps plein (ETP).
  • 3 Données 2011 remplacées par données 2010.
  • 4 Données révisées à partir de la base 2010 des comptes nationaux.
  • 5 Le poste "Autres professions portuaires" (hors établissements portuaires, manutention, pilotage, lamanage, remorquage), pris en compte dans les éditions précédentes des DEMF, est ici supprimé en raison de comptes doubles.
  • 6 Périmètre limité à l'extraction de matériaux et au premier traitement, y compris usines de retraitement pour les calcaires.
  • 7 Effectifs d'emplois en nombre moyens de salariés sur l’année.
  • 8 Emploi hors chantiers de construction ou de rénovation.
  • 9 Estimation Ifremer de la valeur ajoutée des services publics à partir des charges de personnels.
  • 10 Estimation Ifremer des dépenses de personnels œuvrant pour les politiques liées aux affaires et à la sécurité maritimes et au secteur pêche-aquaculture (méthodes d'estimation différentes pour 2011 et 2013). Emplois: effectifs de l'administration des affaires maritimes et de la douane.
  • 11 Effectifs moyens estimés de l'ensemble : Cedre, CELRL, gardes littoraux, AAMP.
  • nd non disponible
  • nr non renseigné

Remarques méthodologiques

  • 2013 est l’année la plus récente pour laquelle il a été possible de faire une synthèse des indicateurs valeur ajoutée brute et emploi de toutes les activités maritimes. Les descriptions par secteurs donnent les chiffres 2014 dans la plupart des cas et 2015 pour certains d’entre eux.
  • Le périmètre des activités maritimes varie peu par rapport à l’édition précédente des DEMF, sinon par l’introduction du secteur du sel marin
  • L’expression de l’emploi en équivalents temps plein est donnée pour plusieurs secteurs d’activités. L’expression en nombres de personnes reste cependant inévitable, notamment pour le secteur public.
  • Les chiffres-clefs du tourisme littoral font l’objet d’une méthode d’estimation révisée : dans un but de cohérence avec la comptabilité nationale, les données de branches ont été utilisées pour estimer la valeur ajoutée et l’emploi à partir de la consommation touristique issue des comptes du tourisme. Cette révision, appliquée uniformément à la période 2005-2014, conduit à des estimations sensiblement plus élevées que dans les éditions précédentes.
  • Inversement, la présente édition du rapport a donné lieu à la suppression de certains comptes doubles, notamment dans le secteur du transport maritime.
  • Les données 2011 et 2013 ici présentées tiennent compte des mêmes révisions.
  • Le niveau de précision des données, parfois à l’unité près malgré l’approximation des estimations, sert surtout à contrôler la cohérence des totaux.

Résultats

  • Le tourisme littoral constitue, comme dans les éditions précédentes de ce rapport, le secteur prépondérant de l’économie maritime française. Il représente la moitié de la valeur ajoutée et plus de la moitié des emplois.
  • Les autres groupes importants d’activités sont :
    • la construction navale, le transport maritime et fluvial, les produits de la mer : ces trois secteurs sont de tailles à peu près comparables par la valeur ajoutée brute (de 7 à 8% de l’économie maritime) et par l’emploi (de 7 à 9%) ;
    • le parapétrolier offshore, aux effectifs relativement modestes par comparaison avec sa forte valeur ajoutée ;
    • le secteur public qui, lui aussi, représente 8 à 10% de l’économie maritime par la valeur ajoutée et l’emploi.
    • D’autres secteurs, de taille plus modeste, ont une contribution conjointe non négligeable à l’économie maritime : câbles sous-marins, travaux publics maritimes et fluviaux, extraction de granulats.
    • A ce stade du développement des filières d’énergies marines, il est prématuré d’identifier un effet emploi permanent. Les centrales électriques installées sur le littoral, au contraire, ont un effet emploi permanent mesurable.
  • De 2011 à 2013, le secteur industriel a enregistré une hausse de la valeur ajoutée, principalement due au transport maritime et aux activités parapétrolières (avant la chute des cours du brut), le premier étant perçu à travers les enquêtes annuelles d’entreprises, les secondes à travers les résultats de l’enquête annuelle réalisée par la profession ; il faut donc interpréter avec prudence ces résultats, sensibles aux conditions de collecte des données. On note par ailleurs la hausse modeste de l’emploi industriel. Au moins peut-on conclure à une évolution globale positive du secteur industriel maritime de 2011 à 2013, l’emploi total restant à peu près stable et le tourisme littoral enregistrant une quasi-stagnation.
  • Le secteur public, pour sa part, dont le contributeur principal est la Marine nationale, a perdu environ 8% de ses emplois sur cette courte période.