Secteur industriel
1. Les produits de la mer

1.1. Pêches maritimes

Toutes les catégories de pêche maritime (de la petite pêche côtière à la pêche thonière océanique) sont ici prises en compte. Elles débarquent, sous forme de produits frais ou congelés, des poissons, céphalopodes, crustacés, coquillages et algues.

Tableau 1. Chiffres-clefs du secteur pêche
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Production (kT) 1 559 558 491 463 437 460 464 488 460
Total ventes (M€) 2 1195 1212 1183 1120 930 940 1051 1054 1095
Valeur ajoutée estimée (M€) 3 742 671 658 613 513 483 559 559 580
Marins embarqués métropole 4 17408 17088 16619 20153 ND 19594 19157 15165 13609
Marins embarqués DOM 4 3477 3420 3317 2880 ND 2899 2843 3208 3278
Emplois (ETP) 5 11937 11403 11396 11088 10919 10779 10517 10409 10200
Nombre de navires de pêche métropole et outre-mer 6 7837 7671 7631 7389 7305 7226 7250 7157 7160
  • 1 Tonnages débarqués de pêche fraîche et congelée (y compris thonidés et algues récoltées en mer, hors maërl et gelidium) métropole et outre-mer. Source : FranceAgriMer.
  • 2 Ventes de pêche fraîche et congelée, hormis algues.
  • 3 Taux de valeur ajoutée réévalués. 2003-2005 : données Ifremer/SIH, estimations à partir d’un échantillon représentatif de navires. 2006-2011 : estimations à partir des données Ifremer/SIH des pêcheries de Manche et Atlantique (arts traînants et dormants, navires de moins de 40 mètres). 2012-2013: estimation sur la base de 2011.
  • 4 Toutes nationalités, toutes durées d'embarquement. Source : FranceAgriMer.
  • 5 Emploi en équivalent temps plein en métropole. Marins embarqués uniquement, hors récolte d'algues. Jusqu'en 2007 : données SIH pour Manche et Atlantique et données FranceAgriMer pour Méditerranée (marins embarqués neuf mois et plus). 2007-2012 : données SIH. 2013: estimation à partir des emplois totaux données par FranceAgriMer et des etp sur les trois années précédentes.
  • 6 Nombre de navires au 31 décembre. Source : FranceAgriMer, données du ministère de l’Ecologie/SDSIM.
  • ND non disponible

Observations

  • La pêche professionnelle française produit un chiffre d’affaires d’environ 1,1 milliard d’euros, pour une valeur ajoutée de 500 à 600 millions d’euros.
  • On note une baisse des ventes en tonnages et en valeur sur la période d’observation qui s’achève cependant sur un redressement, parallèlement à une baisse régulière de l’emploi en équivalents temps plein. Le nombre de navires, en baisse régulière lui aussi, se stabilise en fin de période.
  • Selon Ifremer/SIH et Eurostat, la puissance motrice totale de la flotte métropolitaine dépassait 1100 millier de kW en 2000, près de 1000 en 2010 et un peu plus de 1000 en 2014, soit une faible baisse sur la période. Le nombre de navires a connu, pour sa part, une forte baisse : environ -50% de 1990 à 2014 pour à peu près chaque catégorie de longueur. La puissance motrice par navire a nettement augmenté.
  • La récolte d’algues en mer est passée de 60 à 80 000 tonnes environ (poids vif) de 2011 à 2013 (données Ifremer/SIH), le chiffre d’affaires évoluant autour de 3 millions d’euros. La récolte d’algues de rives (7 à 8000 tonnes) est le fait de quelque 80 récoltants professionnels et environ 500 occasionnels, pour un chiffre d’affaires d’environ 6000 euros (sources : Chambre syndicale des algues et végétaux marins, Ifremer/SIH).

Caractéristiques de la production française

Tableau 2. Production de la pêche maritime française
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Pêche fraîche vendue en halles à marée (kT) 293 273 242 241 247 205 187 193 202 204 199 201
Production totale (fraîche, congelée et algues) (kT) 699 659 626 626 538 519 483 507 524 558 529 ND

Source : FranceAgriMer, SIH

  • En 2013, la pêche fraîche représentait près de 40% des tonnages débarqués et de 60% de la valeur totale des ventes.
  • Le thon est habituellement l’espèce la plus vendue de la pêche maritime fraîche et congelée ; en 2013, il représentait 17,2% des tonnages et 12,5% de la valeur de cet ensemble (source : FranceAgriMer).
  • La hiérarchie des espèces les plus vendues en pêche fraîche a peu varié sur les années récentes.
  • En matière de pêche fraîche vendue sous criées, le thon mis à part : le merlu, la sardine, la lotte et la coquille Saint-Jacques sont les espèces les plus importantes en tonnages en 2015 ; en valeur, le merlu, la sole, la lotte et la coquille sont les principales.
Tableau 3a. Espèces principales déclarées par les navires de pêche français en halles à marée
2013 (kT) 2015 (kT)
Eglefin 7.31 4.86
Sole 6.271 4.922
Lieu noir 5.686 5.997
Maquereau 6.678 7.22
Seiche 8.632 9.466
Merlan 8.29 9.65
Baudroie 13.402 13.201
Coquille Saint-Jacques 14.935 13.587
Sardine 18.279 13.736
Merlu 11.674 18.164

Source : FranceAgriMer / Ventes annuelles déclarées en halles à marée

Tableau 3b. Ventes en valeur sous criées 1
2013 (M€) 2015 (M€)
Saint-Pierre 14.75 16.113
Merlan 14.779 16.957
Seiche 24.436 28.062
Calmar 25.04 30.805
Bar 43.755 37.728
Langoustine 29.67 39.199
Coquille Saint-Jacques 36.771 39.613
Merlu 30.471 51.325
Sole 66.985 57.84
Baudroie 70.006 69.345
  • 1 millions d'€uros

Source : FranceAgriMer / Ventes annuelles déclarées en halles à marée

Les régions françaises en 2013 (pêche fraîche et pêche congelée, hors algues)

  • La hiérarchie des régions productrices a peu varié dans les années récentes.
  • La Bretagne reste de loin la région productrice la plus importante, sa part dans la valeur des ventes métropolitaines - à peu près le tiers - s’étant accrue depuis 2008.
  • Faute de données détaillées, les ventes en outre-mer sont regroupées avec les ventes à l’étranger.

Valeur des ventes de pêche fraîche et congelée par région, 2013

Tableau 4. Valeur des ventes de pêche fraîche et congelée par région, 2013
Quantités vendues (kT) Valeur des ventes (M€) Pourcentage (%)
Bretagne 208 351 32
DOM et étranger 94.9 288 26
Pays de la Loire 29.1 104 10
B-Normandie 45.2 101 9
Nord-PdC 30.3 62 6
Poitou-Ch 9.8 51 5
H-Normandie 20.1 48 4
Languedoc-R 12 43 4
Aquitaine 8.1 33 3
PACA 2.1 7 1
Corse 0.9 6 1

Source : FranceAgriMer

France : flotte de pêche maritime
  • la réduction de la flotte de pêche métropolitaine s’est traduite, depuis les années 1990, par une baisse du nombre de navires qui a touché tous les segments de la flotte (tableau 5), notamment la pêche artisanale au large.
  • La croissance de la puissance motrice moyenne de tous les segments sur la même période indique un mouvement de concentration simultané.
Tableau 5. Flotte de pêche métropolitaine : effectifs et puissance motrice 1
Nombre de navires Puissance motrice moyenne (kW) Effectifs de navires façade Manche-mer du Nord Effectifs de navires façade Atlantique Effectifs de navires façade Méditerranée hors Corse
Moins de 10 m 2613 123 683 840 1090
10 à 12 m 788 144 374 310 104
12 à 15 m 194 200 89 90 15
15 à 18 m 237 272 102 126 9
18 à 24 m 290 381 83 140 67
24 à 40 m 111 601 30 65 16
40 m et plus 36 2224 10 18 8
Total 4269 186 1371 1589 1309
  • 1 Hors Corse.

Source : ministère de l'Agriculture et de la Pêche / SIH-Synthèse des flottilles de pêche, années diverses.

Contexte européen et international

  • Les débarquements des pays européens ont évolué en tonnages et en valeurs depuis le début des années 2000, et le prix unitaire des produits varie fortement d’un pays à l’autre. De 2000 à 2015, on note une baisse importante des tonnages débarqués par les plus grosses flottes de pêche (les débarquements des douze premiers pays - pour le tonnage - sont passés de 9,2 millions de tonnes en 2000 à 7,6 Mt en 2015) tandis que la valeur a enregistré une hausse (les débarquements des douze premiers pays - pour la valeur - est passée de 8 à 9,8 milliards d’euros sur la période).
  • Par les tonnages débarqués, la Norvège et l’Islande, non membres de l’UE, sont les deux premiers pays européens. Les principaux pays de l’UE soutiennent la comparaison en valeur des débarquements (graphique 6).
  • La pêche maritime de l’UE-28 produisait près de 5,4 millions de tonnes (captures, poids vif, tous produits de la pêche) en 2014 - contre 6,5 Mt en 2000 -, soit un peu moins de 7% de la production mondiale, celle-ci oscillant autour de 80 millions de tonnes depuis plusieurs années. L’activité est d’une importance économique non négligeable : la valeur des débarquements dans les ports de l’UE-28 dépassait les 10 milliards d’euros en 2014 et 2015 - source : Eurostat.
  • A l’échelle mondiale, la production de la pêche commerciale avoisine les 80 millions de tonnes depuis 2008, tandis que la consommation humaine de produits de la pêche et de l’aquaculture enregistre une croissance régulière (plus de 140 Mt en 2014). Sur ce marché, l’aquaculture joue un rôle croissant (près de 74 Mt en 2014) et « comble » l’écart entre offre et demande de produits aquatiques. Elle se répartit en production marine pour 36% et production continentale pour 64%, la production asiatique étant largement majoritaire (89%) - source : FAO.
  • De 2000 à 2015, la France, 4e pays de l’UE pour les débarquements en valeur, affiche une baisse du tonnage de 20% et une quasi-stabilité de la valeur selon Eurostat (graphique 6). Les variations sont irrégulières d’année en année.
Tableau 6a. Débarquements des produits de la pêche maritime : principaux pays européens 1
2000 (kT) 2015 (kT)
Norvège 2792 1911
Islande 1947 1415
Danemark 1144 1159
Espagne 984 839
Pays-Bas 509 605
GB 420 431
France 371 291
Irlande 203 244
Portugal 164 198
Italie 295 191
Suède 314 164
Pologne 82 114
  • 1 Navires de tous pavillons, tous produits aquatiques, sous toutes formes de conditionnement.
  • ND non disponible

Source : Eurostat

Tableau 6b. Débarquements des produits de la pêche maritime : principaux pays européens 1
2000 (millions d'€uros) 2015 (millions d'€uros)
Norvège 1540 2001
Espagne 1751 1954
Islande 829 1076
Italie 823 895
GB 693 848
France 845 841
Pays-Bas 357 623
Danemark 423 529
Portugal 272 330
Irlande 184 309
Grèce 236 225
Allemagne 95 125
  • 1 Navires de tous pavillons, tous produits aquatiques, sous toutes formes de conditionnement.
  • ND non disponible

Source : Eurostat

  • S’agissant des flottes de pêche européennes (tab. 7), les plus gros effectifs sont en Europe méditerranéenne et du Sud (Grèce, Italie, Portugal) où les petites embarcations côtières sont nombreuses. La Norvège, l’Italie et la France ont les flottes les plus importantes par la puissance motrice. L’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal ont des flottes importantes par les effectifs.
Tableau 7. lottes de pêche européennes 2015
Nombre de navires (navires) Capacité (milliers d'UMS) Puissance motrice (milliers de kW)
Belgique 76 14 45
Bulgarie 1981 7 58
Danemark 2369 66 220
Allemagne 1443 64 141
Estonie 1538 13 44
Irlande 2155 64 194
Grèce 15393 72 435
Espagne 9408 343 800
France 6911 172 1000
Croatie 7727 52 419
Italie 12325 158 985
Chypre 832 3 38
Lettonie 686 25 43
Lituanie 145 45 50
Malte 1005 7 73
Pays-Bas 830 127 304
Pologne 875 34 82
Portugal 8054 95 358
Roumanie 151 1 6
Slovénie 169 1 9
Finlande 2723 15 157
Suède 1335 30 164
GB 6225 188 773
Islande 1685 147 467
Norvège 5887 328 1258

Source : Eurostat

1.2. Aquaculture marine

Le secteur aquacole maritime pour l’alimentation humaine comprend deux sous-ensembles :
  • la conchyliculture ou élevage des coquillages (huîtres et moules principalement),
  • l’aquaculture marine productrice de poissons (bar, daurade, salmonidés, turbot) et de crevettes (principalement crevettes tropicales en Nouvelle-Calédonie).
Par ailleurs, il existe une activité d’élevage d’huîtres en Polynésie française pour la production de perles.
Tableau 8. Chiffres-clefs de l’aquaculture marine française
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Chiffre d'affaires métropole (M€) 1 461 492 718 759 765 851 ND 602
Chiffre d'affaires DOM-TOM (M€) 1 117 118 104 87 80 84 80 87
Chiffre d'affaires total (M€) 1 578 610 822 846 845 935 ND 689
Valeur ajoutée (M€) 2 404 426 444 456 458 506 470 462
  • 1 2006-2007 et 2012-2013: chiffre d'affaires de la conchyliculture et de la pisciculture basé sur les ventes pour la consommation (volume des ventes de coquillages). 2008-2011: chiffre d'affaires égal à la somme de la valeur des ventes entre éleveurs et éleveurs-expéditeurs et de la valeur des ventes pour la consommation des éleveurs-expéditeurs (y compris les ventes de naissain d'écloserie et de captage).
  • 2 2006-2007: taux moyen de valeur ajoutée estimé à 70% sur la valeur des ventes. 2008-2013: taux de VA réévalués sur les données 2009: 55% pour l'ostréiculture et autres coquillages, 50% pour la mytiliculture, 35% pour la pisciculture marine. 2012-2013: calcul de la VA identique à la période précédente; le chiffre d'affaires métropole (conchyliculture et pisciculture) comprend les seules ventes à la consommation. Ensemble de la période: les taux de VA de la perliculture et de la crevetticulture restent estimés à 70%, faute d’information actualisée. Valeur ajoutée 2012: estimation sur la base des éléments disponibles des ventes 2012 et de la VA 2013.

Source : Enquête aquaculture DPMA-BSPA pour productions en métropole, ISPF (perliculture), ISEE (crevetticulture Nouvelle-Calédonie), recensement pisciculture tropicale pour données 2008. L'enquête statistique aquaculture DPMA-BSPA inclut les données en valeur depuis 2008.

Observations
  • La production a nettement évolué depuis le milieu de la décennie précédente, la valeur ajoutée croissant fortement en métropole pour se stabiliser en fin de période
  • Baisse de l’ostréiculture et de la pisciculture en tonnages sur la période ; mais maintien de la valeur des ventes d’huître et baisse atténuée des ventes de poisson d’élevage. Baisse importante de la production de crevettes d’outre-mer et de perles en tonnages ; mais maintien de la valeur des ventes de crevettes. La surproduction perlière conduit à une baisse des prix.
  • L’emploi de l’activité (plus de 9 000 équivalents temps plein en 2013) provient de la conchyliculture à près de 95%.
  • L’activité est suivie par les enquêtes ministérielles et les informations rassemblées ici en sont largement tributaires.
Tableau 9. Volumes des ventes pour la consommation de produits de l'aquaculture française
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Huîtres (tonnes) 112677 113215 104939 97720 80649 78966 80000 77510
Moules (tonnes) 72698 76611 78526 83044 70339 65021 77100 74138
Autres coquillages (tonnes) 3777 3820 3227 5534 2251 2446 2100 2868
Poissons marins et amphihalins (tonnes) 7429 7985 7961 5809 5668 6129 5000 5215
Poissons marins tropicaux (tonnes) 1 298 262 246 246 246 246 246 246
Crevettes tropicales (tonnes) 2323 1888 2080 1868 1195 1593 1630 1555
  • 1 Données incomplètes après 2008. Report de la donnée 2008 sur les années suivantes, compte tenu des faibles évolutions.

Source : Enquête aquaculture DPMA-BSPA pour productions en métropole, ISPF (perliculture), ISEE (crevetticulture Nouvelle-Calédonie), recensement pisciculture tropicale pour données 2008.

Tableau 10. Chiffres d’affaires dans l’aquaculture marine française
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Huîtres (M€) 258 268 431 452 500 571 397 389
Moules (M€) 108 117 174 194 171 167 139 132
Autres coquillages (M€) 15 15 24 39 27 22 10 13
Ventes intermédiaires (M€) 1
Huîtres (M€) ND 134
Moules (M€) ND 26
Autres coquillages (M€) ND 3
Poissons marins et amphihalins (M€) 50 53 53 39 39 40 37 36
Poissons marins tropicaux (M€) 1.8 1.6 1.7 1.7 1.7 1.7 1.7 1.7
Perles d'élevage (M€) 101 101 81 66 65 63 59 65
Crevettes tropicales (M€) 14 15 21 19 14 19 19 20
Écloseries de poissons marins (M€) 14 17 18 15 12 20 ND 20
Écloseries de coquillages (M€) 2 16 21 19 19 16 32 ND 12
  • 1 Pour 2012-2013 : séparation entre ventes à la consommation et ventes intermédiaires (entre professionnels).
  • 2 Jusqu'en 2007 : estimation de la production des écloseries. Depuis 2009 (données répliquées pour 2008) : données provenant de l'enquête DPMA qui porte sur les ventes totales de naissain et de larves oeillées des écloseries . Pas d'enquête DPMA 2012.

Source : Enquête aquaculture DPMA-BSPA pour les productions en métropole ; Institut statistique de la Polynésie française (ISPF) pour la perliculture; Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) pour la crevetticulture de Nouvelle-Calédonie; recensement pisciculture tropicale pour données 2008, reconduites sur 2009-2013, en l'absence d'évolutions majeures durant cette période.

Tableau 11. Entreprises et emplois conchylicoles par régions en 2013
Nord-Normandie Bretagne Nord Bretagne Sud Pays de la Loire Poitou-Charentes Aquitaine Méditerranée Total
Nombre d'entreprises (entreprises) 307 243 398 286 783 281 520 2818
Répartition des entreprises (%) 11 9 14 10 28 10 18 100
Nombre d'emplois (équivalent temps plein) (ETP) 1416 1080 1119 874 2489 697 1108 8783
Répartition des emplois conchylicoles (%) 16 12 13 10 28 8 13 100

Source : Enquête aquaculture - DPMA / BSPA. Champ : France métropolitaine.

Observations

Entreprises et emplois de la pisciculture marine en France métropolitaine en 2013 : 27 entreprises, 502 ETP (pas de données de répartition régionale).

L’aquaculture marine européenne : les principaux pays producteurs

Observations
  • Les données manquent sur l’UE-28 pour les années récentes, mais la production de l’ensemble avoisinait le million de tonnes en 2010.
  • Six pays membres de l’UE-28 représentent ensemble environ 80% de la production de cet ensemble en volume et en valeur : Espagne, Grèce, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni.
  • En tonnages et en valeur, la Norvège produit plus de 150% de la production totale de ces six pays. Elle a multiplié sa propre production par près de 7 en valeur et 9 en volumes depuis les années 1990. Depuis 2013, les tonnages progressent toujours et la valeur des ventes se stabilise.
  • Parties de niveaux modestes dans les années 1990, les productions grecque et turque ont également réalisé une progression importante en deux décennies pour devenir des contributrices majeures en Europe. Si la Grèce semble avoir stabilisé sa production en tonnages, celle de la Turquie poursuit sa progression et dépasse maintenant la production italienne selon les données récentes.
  • La production française apparaît étale en valeur sur la période et baisse en volume. Son importance relative diminue dans l’ensemble européen.
  • Les graphiques ici présentés cumulent conchyliculture et pisciculture.
Tableau 12.a Les principaux pays producteurs européens : production en volumes et en valeur
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Grèce (milliers de tonnes de poids vif) 110.9 118.9 117.8 108.5 106.6 ND ND ND
Espagne (milliers de tonnes de poids vif) 230 249.5 235.9 257.1 249.8 210 269.5 ND
France (milliers de tonnes de poids vif) 194.8 192.2 159 152.7 164.7 159.8 ND ND
Italie (milliers de tonnes de poids vif) 119.1 123 112.5 125.3 98.1 101.9 113.9 ND
Royaume-Uni (milliers de tonnes de poids vif) 169.3 183.1 188.4 187.1 192.3 192.1 203.4 ND
Norvège (milliers de tonnes de poids vif) 848.3 961.8 1019.6 1144.7 1321 1247.8 1332.4 1380.5
Turquie (milliers de tonnes de poids vif) ND ND ND 88.3 100.9 110.4 125.8 137.2

Source : Eurostat

Tableau 12.b Les principaux pays producteurs européens : production en volumes et en valeur
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Grèce (k€) 356.4 386.8 432.1 464.7 447.6 ND ND ND
Espagne (k€) 353.2 349.7 361 398.4 389.5 383.4 426.2 ND
France (k€) 554.5 558.8 530.8 564.3 583.7 571.4 ND ND
Italie (k€) 221.9 228.3 238.8 292.1 225.9 267.9 256.1 ND
Royaume-Uni (k€) 638.2 501.7 549 707.1 692.5 864 913.3 ND
Norvège (k€) 2122.5 2572.3 3843.3 3714.2 4017.6 5181.3 5273.8 5234
Turquie (k€) ND ND ND 342.1 453.3 445.5 520.7 595

Source : Eurostat

1.3. Commerce des produits de la mer

L’activité regroupe :
  • les nombreux grossistes et détaillants,
  • les halles à marées,
  • les mareyeurs.
Les halles à marée (criées) sont les places de marché où les mareyeurs, poissonniers et grossistes se fournissent en produits débarqués, français et étrangers et où s’exercent l’autorité et le contrôle des organisations de producteurs en matière de prix de retrait.
Les mareyeurs sont des intermédiaires entre producteurs d’un côté et grossistes, détaillants et grande distribution de l’autre. Ils réalisent des opérations de mise en lot, de transformation élémentaire et de conditionnement, ainsi que des opérations commerciales.
Tableau 13. Chiffres-clefs du commerce de gros des produits de la mer 1
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Chiffre d'affaires 4280 4322 3978 ND 2880 3100 3725 3835 4304
Valeur ajoutée (M€) 2 433 445 447 ND 335 505 434 412 522
VACF 2 ND ND ND ND 311 484 402 383 496
Emploi salarié 3 8539 8419 7762 ND 6220 13227 7457 7134 7221
Emploi salarié (etp) ND ND ND ND 5280 12062 6145 6006 6199
Frais de personnel ND ND ND ND 248 289 309 312 326
Nombre d'entreprises 4 962 983 945 ND 706 755 785 957 1108
Exportations 5 ND ND ND 442 354 418 374 348 362
Taux d'exportation (%) 15 14 15 ND 12 13 10 9 8
  • ND non disponible
  • 1 Y compris halles à marée et mareyage.
  • 2 Valeur ajoutée brute au prix du marché. VACF : valeur ajoutée brute au coût des facteurs.
  • 3 Effectifs salariés au 31/12.
  • 4 Dont 130 à 150 entreprises individuelles selon les années.
  • 5 Source: direction générale des Douanes. Données relatives aux transactions d'une valeur de 1000 euros et plus ou d'un volume d'une tonne et plus. Echanges intracommunautaires pour les entreprises de CA supérieur ou égal à 150 000 euros.

Source : 2005-2007: Insee/SUSE, Sirene (NAF 2003 51.3S, micro-entreprises exclues de 2005 à 2007). 2008-2013: Insee/Esane (NAF 2008 46.38A, entreprises de 1 salarié et plus).

Tableau 14. Chiffres-clefs du commerce de détail des produits de la mer
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Chiffre d'affaires (M€) 860 875 892 ND 649 577 919 1169 580
Valeur ajoutée (M€) 209 212 215 ND 153 139 218 290 127
VACF (M€) ND ND ND ND 143 132 209 282 121
Emploi salarié 4997 5047 4995 ND 4411 4061 3900 6423 3772
Emploi salarié (etp) ND ND ND ND 2597 2432 2816 4253 2385
Frais de personnel (M€) ND ND ND ND 114 107 155 211 106
Nombre d’entreprises 2187 2243 2189 ND 1542 1934 1795 2213 1514
Exportations ND ND ND S S 18 12 7 8
Taux d'exportation (%) 1.8 1.1 1.2 S S 3.1 1.3 0.6 1.4

Source : Pour 2005-2007 : Insee/SUSE, Sirene (NAF 2003 52.2E, micro-entreprises exclues de 2005 à 2007). Pour 2008-2013 : Insee/Esane (NAF 2008 47.23Z, entreprises de 1 salarié et plus). Douanes.

Observations

  • Concernant l’activité des criées, la concentration progressive semble avoir récemment atteint un pallier : de 42 dans les années 1990, le nombre de criées est passé à 39 en 2013, 37 en 2015 ; cependant, la valeur totale des ventes en criée était assurée à 59% par les dix premières en 2005, 62% en 2012, 60% en 2015 ; pour les cinq premières criées, ces chiffres étaient respectivement de 41%, 43% et 39% (sources : FranceAgriMer).
  • Le mareyage a également montré, par le passé, une tendance à la concentration. Il comptait 306 entreprises en France en 2011 (dont 36 entreprises de mareyage-transformation) contre 680 en 1989. Il employait 4584 salariés et son chiffre d‘affaires total s‘élevait à 1,9 milliards d‘euros, dont 261 millions d’euros pour son activité de transformation (source : FranceAgriMer).
  • Des données déjà anciennes sur le commerce de détail (2010) indiquent une concentration de l’activité dans les régions des façades atlantique et méditerranéenne. L’Île-de-France concentrait, à cette date, le plus grand nombre de poissonneries (373), mais suivie de près par PACA (372), la Bretagne (326) et le Languedoc-Roussillon (292).

1.3.1. Répartition régionale de l’activité de mareyage en 2011

Tableau 15. Répartition régionale de l’activité de mareyage en 2011
Nombres d'entreprises (%) Effectifs (%) Chiffre d'affaires (%)
Nord-PdC 12 17 16
Normandie 13 9 12
Bretagne 35 34 34
P. de la Loire, Poitou-Ch, Aquitaine 22 21 20
Languedoc-R, PACA 12 8 7
DOM 5 12 10

Source : FranceAgriMer

Commerce extérieur de la France en produits de la mer

Les données d’ensemble tiennent compte de tous les produits échangés, y compris les produits aquacoles et la matière première utilisée par les transformateurs. L’ensemble des produits échangés est structurellement déficitaire et ce déficit s’accroît à peu près régulièrement d’année en année.

Tableau 16. Commerce extérieur France des produits de la pêche et de l'aquaculture 1
Importations (milliards d'euros) Exportations (milliards d'euros)
1980 0.76 0.23
1981 0.91 0.29
1982 1.07 0.32
1983 1.25 0.39
1984 1.35 0.42
1985 1.46 0.51
1986 1.65 0.55
1987 1.91 0.62
1988 2.04 0.68
1989 2.2 0.79
1990 2.36 0.8
1991 2.51 0.79
1992 2.36 0.77
1993 2.17 0.72
1994 2.29 0.75
1995 2.41 0.74
1996 2.47 0.77
1997 2.69 0.96
1998 3.09 0.96
1999 3.06 1.04
2000 3.25 1.19
2001 3.42 1.15
2002 3.39 1.14
2003 3.33 1.18
2004 3.37 1.21
2005 3.69 1.29
2006 4.06 1.36
2007 3.95 1.44
2008 4 1.41
2009 4.05 1.2
2010 4.54 1.27
2011 4.79 1.31
2012 4.77 1.42
2013 4.99 1.44
2014 5.05 1.39
2015 5.26 1.53
  • 1 Y compris farines, graisses, huiles, algues et poissons d'ornement

Source : FranceAgriMer

1.4. Exploitation et transformation des algues

La production est destinée principalement à l’extraction de gélifiants (colloïdes), elle trouve également des débouchés dans l’agriculture, la parapharmacie et l’alimentaire. La transformation des algues est une activité à fort contenu en recherche-développement. Les entreprises sont principalement situées en Bretagne. Les débouchés sont principalement :

  • la cosmétique (production d’alginates, colloïdes et gélifiants naturels, certains étant également utilisés en alimentaire),
  • l’alimentaire (transformation, mise en conserve et conditionnement de certaines espèces),
  • dans une moindre mesure, l’agriculture (engrais naturel).

1.4.1. Récolte d’algues

La récolte d’algues est estimée de 50 à 70 000 tonnes par an, dont :

  • La majorité collectée par 35 navires goémoniers du Finistère pour un chiffre d’affaires de l’ordre de deux millions d’euros ;
  • Un peu moins de 6 000 tonnes récoltées à la main sur les rives, principalement dans le Finistère, par environ 80 professionnels pour un chiffre d’affaires d’environ 300 000 euros et quelque 500 récoltants occasionnels pour un chiffre d’affaires d’environ 300 000 euros également (sources : Chambre syndicale des algues et végétaux marins, Ifremer/SIH).

Les chiffres-clefs de la pêche maritime (cf. supra) utilisent une estimation haute de la vente d’algues de 3 millions d’euros à la production en 2011. L’activité occupe quelque 650 personnes (marins et récoltants) à temps partiel durant l’année, comptabilisés par ailleurs dans l’emploi de la pêche commerciale.

Depuis plusieurs années, la récolte d’algues sauvages dans le monde se situe entre 1 et 1,2 million de tonnes (source : FAO). L’archipel de Molène est le champ de laminaires le plus vaste d’Europe et représente 40% de la production de cette espèce.

Tableau 17a. Récolte d'algues en mer, toutes zones de pêche : principaux pays, 2013
2014 (kT) 2013 (kT)
Etats-Unis 8.373 11.388
Mexique 8.484 10.122
Afrique du Sud 13.211 12.583
Canada 14.36 14.842
Islande 18.427 17.168
Pérou 25.827 22.089
Irlande 29.5 29.5
France 58.512 69.126
Indonesie 70.514 17.136
Japon 91.5 84.498
Norvège 154.23 154.15
Chine 245.55 283.01
Chili 417.331 517.929

Source : Annuaire FAO 2014 / Statistiques des pêches et de l'aquaculture.

1.4.2. Algoculture

La culture d’algues et autres plantes aquatiques croît d’environ 6 à 7% par an. Pour un chiffre d’affaires de plus de 5,5 milliards de dollars, la production mondiale dépassait les 27 millions de tonnes en 2014, l’Asie en assurant 99% : Chine 49%, Indonésie 37%, Philippines 6%, Corée du Sud 4%. La production française, marginale, est toutefois passée de 45 à 300 tonnes en une décennie (source : FAO).

Tableau 17b. Production mondiale de l'aquaculture de plantes aquatiques : principaux pays producteurs
Volume 2005 (milliers de tonnes) Volume 2014 (milliers de tonnes) Volume 2014 (million d'USD courants)
Chine 9494 13326 2308
Indonesie 911 10077 1653
Philippines 1339 1550 256
Corée du Sud 621 1087 496
Corée du Nord 444 444 67
Japon 508 363 747

Source : Annuaire FAO 2014 / Statistiques des pêches et de l'aquaculture.

1.4.3. Transformation des algues marines

Cette activité est comprise dans le secteur plus vaste de la transformation des produits de la mer (voir cette section) ; elle comptait :

  • Environ 65 établissements,
  • 1635 emplois hors agroalimentaire,
  • pour un chiffre d’affaires estimé à 424 millions d’euros en 2007 (source : CCI Brest, juillet 2008) au niveau français.
  • Le CA mondial était estimé à 5 milliards d’euros en 2008 (source : CEVA).

La production de colloïdes (alginates, agar agar, carraghénanes - 30% des tonnages), ainsi que la transformation chimique (cosmétique, pharmaceutique - 5% des tonnages), est réalisée par des établissements appartenant à des groupes internationaux alors que la transformation d’algues alimentaires (65% des tonnages) est le fait d’entreprises artisanales.

En France, les entreprises se trouvent majoritairement en Bretagne ; minoritairement en Normandie et en région parisienne (source : projet Netalgae, Rennes : Agrocampus, 2012).

1.5. Transformation des produits de la mer

L’industrie de transformation des produits de la mer regroupe les entreprises dont l’activité principale ou secondaire consiste à élaborer des produits destinés à l’alimentation humaine à partir de poissons, crustacés, mollusques et céphalopodes et en utilisant différentes techniques de préservation ou différents procédés de fabrication.

Tableau 18. Chiffres-clefs de l’industrie de transformation des produits de la mer 1
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Chiffre d'affaires 3328 3620 3547 ND 3020 3149 3412 3513 3646 3512
Valeur ajoutée (M€) 682 693 627 ND 595 602 590 606 647 640
VACF ND ND ND ND 558 565 556 568 603 599
Emploi salarié 1 17745 19822 20105 ND 11055 12780 11779 11977 13282 12480
Emploi salarié (etp) ND ND ND ND 9797 11367 10995 11050 11661 10954
Frais de personnel (M€) ND ND ND ND 409 437 449 462 491 470
Nombre d’entreprises 407 406 393 ND 349 310 318 314 351 327
Exportations 2 ND ND ND 353 289 259 292 313 284 274
Taux d'exportation (%) 9.6 8.9 10.6 ND 9.6 8.2 8.6 8.9 7.8 7.8
  • 1 Effectifs salariés au 31/12.
  • 2 Source : Douanes. Y compris expéditions. Données relatives aux transactions d'une valeur de 1000 euros et plus ou d'un volume d'une tonne et plus. Echanges intracommunautaires pour les entreprises de CA supérieur ou égal à 150000 euros.
  • ND non disponible

Source : 2005-2007 : Insee/SUSE (NAF 2003 15.2Z, micro-entreprises exclues de 2005 à 2007). 2008-2013: Insee/Esane (NAF 2008 10.20Z, entreprises de 1 salarié et plus). Douanes pour les exportations (transactions d'un montant supérieur ou égal à 1000 euros). Rupture statistique : à partir de 2008, les statistiques excluent la fabrication de plats préparés à base de poisson.

Tableau 19. Industrie de la transformation: répartition du chiffre d'affaires par produits finis, 2013
Pourcentage
Charcuterie-traiteur de la mer (%) 1 23
Saumon fumé, salage, saurisserie (%) 22
Conserves, soupes (%) 25
Première transformation (%) 2 19
Plats cuisinés (%) 13
Crevette (%) 3
Autres (%) 3 1
  • 1 Y compris surimi et caviar.
  • 2 Filetage, découpe, décorticage, conditionnement, surgélation.
  • 3 Algues, divers.

Source : FranceAgriMer

Tableau 20. Répartition régionale de l’activité
Nombres d'entreprises 2013 (%) Chiffres d'affaires 2013 (%) Chiffres d'affaires 2009 (%)
Nord-PdC 15 10 15
Normandie 6 7 8
Bretagne 28 34 34
P. de la Loire, Poitou-Ch, Aquitaine 12 26 20
Languedoc-R, PACA 9 3 6
DOM 30 20 17

Source : FranceAgriMer

Observations

  • D’après les données de FranceAgriMer, la part des produits traiteur dans le chiffre d’affaire total croît et devient le poste le plus important en 2012. Les parts des produits plus traditionnels (conserves, crevette) et des produits issus de la première transformation sont en baisse sur les années récentes.
  • La Bretagne est la région la plus importante par le nombre d’entreprises de transformation et la contribution au chiffre d’affaires sectoriel.

1.5.1. La transformation des produits de la mer en Europe

L’activité est concentrée dans un petit groupe de pays. Cinq pays - Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et, hors UE, Norvège - contribuaient ensemble à 77% du chiffre d’affaires total de l’UE-28 en 2014 et rassemblaient 58% des entreprises du secteur. Etendu au Danemark, à l’Allemagne et aux Pays-Bas, l’ensemble fait passer ces deux ratios à 97% et 72%.

Sur la période récente depuis 2008, on note la croissance forte du chiffre d’affaires de l’industrie norvégienne, plus rapide que dans les pays concurrents. Cette dernière enregistre en outre un ratio de chiffre d’affaires par emploi (équivalent temps plein) parmi les plus élevés d’Europe.

Tableau 21a. Industrie de transformation en Europe : chiffres d’affaires des principaux pays
2008 (M€) 2011 (M€) 2014 (M€)
Norvège 3784 4867 5988
Espagne 4160 4667 4607
Royaume-Uni 2981 3021 3887
France 3140 3412 3512
Italie 2114 2410 2417
Danemark 1761 1801 2228
Allemagne 2533 2080 2090

Source : Eurostat

Tableau 21b. Industrie de transformation en Europe : emplois dans les principaux pays
2008 (milliers d'emplois) 2011 (milliers d'emplois) 2014 (milliers d'emplois)
Espagne 18.67 17.49 17.23
Royaume-Uni 15.5 13.2 13.27
France 10.53 11 10.95
Norvège 7.47 9.25 9.64
Allemagne 8.79 7.18 7.24
Italie 4.34 4.37 3.92
Danemark 4.32 2.96 2.97

Source : Eurostat